Amours éternelles

Amours éternelles


Helen Grime
Virga

Dimitri Chostakovitch
Concerto pour piano n°2

Sergueï Prokofiev
Roméo et Juliette (extraits des suites symphoniques n°1 et 2)

piano Federico Colli

Quand Serge Prokofiev écrit son ballet Roméo et Juliette (1935), il rêve d’unir la danse et la musique pour célébrer Shakespeare et son chef-d’œuvre qui décrit l’amour impossible de deux jeunes personnes appartenant à des clans rivaux : amour impossible, puis amour absolu et éternel dans la mort qui les réunit. Dans la suite symphonique tirée de son ballet, Prokofiev reprend les pages les plus fameuses, et notamment la Danse des chevaliers devenue très célèbre. C’est bien l’amour qui est à l’origine du Deuxième concerto pour piano (1957) de Chostokavitch : l’amour d’un père pour son fils. Chostakovitch compose cette page vivifiante et pleine de fougue et d’énergie pour les dix-neuf ans de son fils Maxime qui crée l’œuvre à l’occasion de ses examens au Conservatoire de Moscou.

En ouverture de ce programme passionné, Virga (2007) célèbre un phénomène naturel très théâtral : une précipitation qui tombe d’un nuage mais qui s’évapore avant même d’atteindre le sol. Dans cette œuvre, la compositrice écossaise Helen Grime (née en 1981) utilise une orchestration des plus scintillantes pour suggérer auditivement l’effet visuel produit par ce phénomène encore plus impressionnant lors d’un coucher de soleil. Commandée par l’Orchestre Symphonique de Londres, Virga a été sélectionnée comme l’une des dix meilleures nouvelles œuvres classiques des années 2000 par le Royal Scottish National Orchestra.

Federico Colli est né à Brescia en Italie en 1988. Il étudie au Conservatoire de Milan, à l’Académie internationale d’Imola et au Mozarteum de Salzbourg. Il remporte le Concours Mozart de Salzbourg en 2011, puis la Médaille d’or au Concours international de Leeds en 2012.

Depuis, Federico Colli a joué avec l’Orchestre du Théâtre Mariinsky et l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, les Philharmonia, Royal Philharmonic, BBC Symphony à Londres, Royal Scottish Symphony, Royal Liverpool Philharmonic, Hallé Manchester, les orchestres de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia à Rome, RAI de Turin, Orchestra della Toscana, Camerata de Salzbourg, Orchestre national de la radio polonaise, RTE National Orchestra Dublin, Orquestra Sinfônica Brasileira, dans des salles telles que les Musikverein et Konzerthaus de Vienne, Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Berlin, Herkulessaal de Munich, Laeiszhalle à Hambourg, Salle Cortot à Paris, Barbican et Southbank Centre à Londres, Royal Concert Hall à Glasgow, Usher Hall à Edimbourg, Auditorium Parco della Musica à Rome, Rudolfinum à Prague, Nikkei Hall à Tokyo.

Federico Colli a collaboré avec les chefs d’orchestre Valery Gergiev, Yuri Temirkanov, Vladimir Ashkenazy, Vasily Petrenko, Juraj Val?uha, Thomas Søndergård, Sakari Oramo, Alan Buribayev, Joji Hattori, Jacek Kaspszyk, Alpesh Chauhan, Sir Mark Elder et Dennis Russell Davis. Plusieurs de ses concerts ont été radiodiffusés ou télévisés (BBC Radio 3, RAI Radio et TV, Mariinsky TV, radios nationales polonaise et autrichienne). Au cours de la saison 2018/2019, Federico est pour la première fois l’invité des Hamburger Symphoniker (Ion Marin), Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz (Lukasz Borowicz), Stamford Symphony Orchestra (débuts américains en concerto), réinvité par le Philharmonia Orchestra (Andrew Nethsingha) et les orchestres philharmoniques Janacek et de Rijeka.

Il fait ses débuts en récital au Lincoln Center de New York, au Konzerhaus de Berlin, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Wigmore Hall à Londres, au Festival de piano de Lucerne ainsi qu’à Séoul. Plus tôt dans l’année, il a joué au Royal Albert Hall à Londres et au Festival de Ravinia. Federico Colli enregistre en exclusivité pour Chandos Records. Un disque de sonates de Scarlatti est sorti en 2018 et a été très chaleureusement accueilli par la presse (“Dans le K.208, un Adagio en la majeur, la musique nous est comme révélée, et Federico Colli atteint un tel degré de délicatesse que c’en est miraculeux". - The Times) et classé parmi les dix meilleurs enregistrements classiques de l’année par le site Presto Classical. Un disque Bach et Bach/Busoni est sorti en janvier 2019 (*****Diapason). Le premier enregistrement solo de Federico Colli, consacré à Beethoven, Scriabine et Moussorgsky, est paru en 2014 chez Champs Hill Records, en même temps que les débuts de l’artiste dans la série internationale de piano du Southbank Centre à Londres. Federico Colli a partagé la scène avec Lang Lang, Martha Argerich, Nelson Freire, Leonidas Kavakos et fait la couverture des magazines Suonare News et Pianist. Le magazine Piano International l’a sélectionné parmi les « trente pianistes de moins de trente ans qui domineront la scène dans les années à venir ». Sa ville natale de Brescia lui a remis la distinction « Grosso d’Argento » en reconnaissance de son mérite artistique.


Photo © Sarah Ferrara




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