Rendez-vous avec Mahler

Rendez-vous avec Mahler


Gustav Mahler
Symphonie n°5 en do dièse mineur

direction Case Scaglione
texte et lecture Delphine de Vigan

Quand Gustav Mahler se met à composer pour l’orchestre, il a déjà passé des années à diriger le grand répertoire comme chef d’orchestre. Cette expérience lui permet de savoir exactement comment utiliser cet « instrument géant », jouant des coloris autant que des plans et des espaces sonores. Sa Cinquième Symphonie (1902) déploie une atmosphère sombre et dramatique, marquée par l’appel d’une trompette en ouverture de partition. Si différents caractères alternent selon les mouvements, toujours plane cette idée que la musique peut donner accès à l’irréel. Par les sublimes mélodies qu’il imagine, Mahler réussit aussi à donner aux instruments le pouvoir expressif d’une voix humaine. Dans ce concert, l’écrivaine Delphine de Vigan (née en 1966) monte sur scène et partage avec le public les émotions que cette symphonie de Mahler fait naître en elle.

« Comment écrire sur la 5e Symphonie de Gustav Mahler lorsqu’on n’est pas musicien ? Je ne saurais expliquer l’œuvre, mais j’aimerais dire l’émotion. L’empreinte que la musique trace dans notre corps, dans notre mémoire. Pour cela, j’ai imaginé une courte histoire, qui précèdera le concert. J’espère que ces mots permettront de rompre avec le fracas du dehors et d’ouvrir nos sens, nos oreilles, notre réceptivité, notre disponibilité. »
Delphine de Vigan

Concert enregistré par Radio Classique

Case Scaglione, a été nommé Directeur musical et chef principal de l’Orchestre national d’Île-de-France en 2019.
Fort d’une belle collaboration artistique avec l’orchestre, il est renouvelé dans ses fonctions jusqu’en août 2026.

Case Scaglione a auparavant été chef associé à l’Orchestre philharmonique de New York et directeur musical du Young Musicians Foundation Debut Orchestra à Los Angeles.
Il est diplômé du Cleveland Institute of Music, du Peabody Institute et de l’Académie de direction d’Aspen où il a reçu le Prix James Conlon.

En Europe, Case Scaglione est l’invité du NDR Elbphilharmonie Orchester à Hambourg, des orchestres philharmoniques de Bruxelles, Liverpool, Czczecin, du Luxembourg, des orchestres symphoniques de Lucerne, Bournemouth, RTVE de Madrid, Castilla y Léon, RTE Dublin, de l’Ulster et du Scottish Chamber Orchestra.

Aux Etats-Unis, il dirige l’Orchestre philharmonique de New York, et les orchestres symphoniques de Houston, Dallas, Detroit, Phoenix, San Diego et Baltimore.

En Asie, il est l’invité régulier de l’Orchestre philharmonique de Hong-Kong, et s’est produit à la tête des orchestres symphoniques de Shanghai, Canton et de l’Orchestre philharmonique de Chine.

Passionné d’opéra, Case Scaglione a fait au printemps 2022 ses débuts à l’Opéra national de Paris avec Elektra de Richard Strauss dans une mise en scène de Robert Carsen.
Il a dirigé également Le Vaisseau fantôme de Wagner à l’Opéra de Massy avec l’Orchestre national d’Île-de -France.

Case Scaglione a dirigé le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn (WKO) au Concertgebouw d’Amsterdam, au Musikverein de Vienne et à la Herkulessaal de Munich. Avec cet orchestre, il a enregistré les symphonies de Carl Ditters von Dittersdorf d’après les Métamorphoses d’Ovide et « Father Copland » avec le clarinettiste Sebastian Manz.

Case Scaglione et l’Orchestre national d’Île-de-France ont enregistré la Symphonie n°3 « Eroica » de Beethoven et un disque Wagner (NoMadMusic) avec la mezzo-soprano Michelle DeYoung et le ténor Simon O’Neill.


Photo © ONDIF / Christophe Urbain


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Delphine de Vigan

Delphine de Vigan Texte et lecture
Avec son premier roman d’inspiration autobiographique Jours sans faim (Grasset), paru en 2001 sous le pseudonyme de Lou Delvig, Delphine de Vigan entamait un parcours littéraire qui devait rapidement recevoir le soutien de la critique et du public : No et moi (JC Lattès) obtenait en 2008 le prix des libraires, Rien ne s’oppose à la nuit, le prix Renaudot des lycéens, le grand prix des lectrices Elle, le prix du roman France télévisions et le prix Fnac, et D’après une histoire vraie, les prix Renaudot et Goncourt des lycéens en 2015. Elle a ensuite poursuivi son travail, mêlant l’intime et le collectif, véritable miroir tendu à notre époque. Son dernier roman, « Les enfant sont rois » (Gallimard) explore la surexposition des enfants sur les réseaux sociaux.
Plusieurs de ses romans ont été adaptés pour le cinéma ou la télévision ou le théâtre, et ses livres sont traduits dans une trentaine de pays.

Crédit photo Francesca Mantovani / Editions Gallimard
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