Silvestrov / Dvořák

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Silvestrov / Dvořák

Valentin Silvestrov
Quintette avec piano

Antonín Dvořák
Quintette avec piano n°2

violon Justina Zajancauskaite
alto, 2nd solo Ieva Sruogyte
violoncelle, co-soliste Raphaël Unger
violon, 2nd solo Yoko Lévy-Kobayashi
piano Delphine Armand

Les musiciens de l’Orchestre national d’Île-de-France rendent hommage à l’Ukraine en interprétant la musique de l’un des plus célèbres compositeurs vivants du pays, contraint à l’exil par l’avancée des forces russes : Valentin Silvestrov. Il a connu la censure du régime soviétique, et ses rêves de paix entre les nations (chantés notamment par son Hymne-2001 ou sa Prière pour l’Ukraine de 2014) ont été réduits à néant par le déclenchement de la guerre entre l’Ukraine et la Russie en février 2022. Valentin Silvestrov, à plus de quatre-vingts ans, est l’un des chefs de file de la musique savante ukrainienne. Un temps membre de l’école de Darmstadt, aux côtés de Boulez, Nono ou Stockhausen, composant une musique d’une modernité sans concession, Silvestrov est petit à petit revenu à un style plus consonant, dans lequel il cherche à donner « une réponse et un écho à ce qui existe déjà ». Son Quintette avec piano date des années 1960, à une époque où le compositeur n’était pas encore connu ni apprécié dans son pays natal.

Programme du concert

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Justina Zajancauskaite

Violon

Justina Zajancauskaite étudie le violon à l’école nationale des arts puis à l’Académie de Musique de Lituanie à Vilnius dans la classe du professeur Jurgis Dvarionas avant d’entrer dans la classe de Boris Garlitsky au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2006. Elle effectue par la suite, entre 2009 et 2011, un master dans la classe d’Olivier Charlier. Justina a bénéficié régulièrement des conseils de Bruno Pasquier, Hae Sue Kang, Itamar Golan. Elle est lauréate de nombreux prix internationaux : prix spécial au Concours international Jasha Heifetz, deuxième prix du Concours international Alexandre Glazounov, Grand Prix du concours Balys Dvarionas... Justina est lauréate de la Fondation Internationale Nadia et Lili Boulanger, lauréate de la Fondation pour la Vocation. La musique de chambre prend une place toute particulière dans sa vie musicale. Elle a formé avec sa sœur pianiste un duo avec lequel elle donne de nombreux concerts. Depuis 2014, elle fait partie du quatuor à cordes Élysée avec lequel elle a enregistré trois disques. Justina a également fondé un festival de musique classique en 2007 en Lituanie : Le Rokiskio Festivalis qui cette année va se dérouler pour la onzième fois.

Ieva Sruogyte

Alto, 2nd solo

On décèle chez Ieva Sruogyte une formation empreinte des écoles lituanienne et française acquise d’abord à Vilnius (prof. Petras Radzevicius) puis à Lyon (prof. Françoise Gnéri) et à Paris (prof. Antoine Tamestit, prof. Laurent Verney). Ieva Sruogyte se passionne pour le répertoire contemporain dans lequel elle se produit au sein d‘ensembles tels que l’Ensemble Intercontemporain, l’Ensemble Cairn ou l’Ensemble Divertimento (Milan, Italie) et dans de nombreux festivals en France, notamment le Festival Messiaen au Pays de la Meije ou le Festival Printemps des Arts à Monaco. Ieva est également membre fondatrice du quatuor avec piano Confero qui se produit en Lituanie et commence une résidence de plusieurs saisons au château de Trakai. Ses partenaires de musique de chambre comptent notamment Philippe Bernold, Liana Gourdjia, Marc Coppey, Paul Roczek ou Marianne Piketty. Ieva s’épanouit dans le répertoire symphonique depuis le début de son parcours, notamment lorsqu'elle a représenté la Lituanie pendant trois saisons consécutives au sein de l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne (EUYO). Elle est régulièrement sollicitée par des orchestres français comme l’Orchestre de l’Opéra National de Paris, l’Orchestre National de Lille et l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie. Elle intègre l'Orchestre national d'Île-de-France en tant que 2e soliste en mars 2019. Ieva est une artiste enseignante titulaire du diplôme du certificat d’aptitude. Elle enseigne actuellement au conservatoire municipal du 16e arrondissement de Paris (CMA16). En 2016, elle a mené un projet pédagogique en partenariat avec l’institution El Sistema à Caracas (Vénézuela) qui s’intitule L'art comme moyen de communication.

Raphaël Unger

Violoncelle, co-soliste

Raphaël Unger est membre de l’Orchestre national d’Île-de-France depuis 2014, dont il est aujourd’hui le violoncelle co-solo, et enseigne actuellement au Conservatoire à Rayonnement Départemental d'Aulnay-sous-Bois.

Il se produit au sein des festivals de l’Épau, de la Chaise-Dieu, des Flâneries musicales de Reims, du Festival de violoncelle de Beauvais, de la Folle Journée de Nantes et à la Philharmonie de Paris au sein de laquelle il se produit régulièrement dans la saison de musique de chambre.

Le répertoire baroque prend également une place centrale dans son activité de concert.

Il s’est formé à Paris et notamment au CNSM de Paris auprès de Philippe Muller, Raphaël Pidoux, Ophélie Gaillard et Régis Artielle. Il reçoit également les conseils de Gary Hoffman, Jean-Peter Maintz, Franz Helmerson et Nicklas Schmidt.

Yoko Lévy-Kobayashi

Violon, 2nd solo

Yoko Lévy-Kobayashi est née à Strasbourg en 1977 et débute le violon à l’âge de dix ans. Elle entre au Conservatoire National de Metz dans la classe d’André Pons et obtient la médaille d’or de violon et de musique de chambre en 1992. C’est après plusieurs master-classes dont celles de Véda Reynolds et Jean-Jacques Kantorow qu’elle est admise au CNSM de Paris dans les classes d’Olivier Charlier au violon et Jean Mouillère en musique de chambre en 1994. Elle décroche cette même année un baccalauréat littéraire. Elle est invitée au festival « Jeunes Talents » à l’Arsenal de Metz, interprète le concerto de Mendelssohn sous la direction de Jean-Sébastien Béreau et donne plusieurs récitals et concerts en quatuor. Yoko Lévy-Kobayashi obtient en 1997 le Premier Prix de violon et le Diplôme de Formation Supérieure mention Très bien du CNSM de Paris. Dès lors, elle est appelée à jouer sous la direction des chefs d’orchestre renommés tels que Riccardo Muti, Kurt Masur, Emmanuel Krivine à l’Orchestre National de France et à l’Orchestre de Paris. Elle participe à plusieurs master-classes de Pierre Amoyal, Michèle Auclair et Igor Ozim. Au Japon comme en France, elle donne plusieurs récitals au Tokyo City Hall, au Kitara Hall à Sapporo, à l’Eglise Saint Roch à Paris, à l’Atrium Musical Magne. En 2001, elle intègre le département soliste du CNR de Paris dans la classe de Roland Daugareil. Après un cursus de deux ans, elle entre au sein de l’Orchestre National d’Île-de-France et devient Premier violon second soliste en 2004.

Delphine Armand

piano

Certaine que la musique ne se vit que dans le partage, Delphine Armand exerce son activité pianistique à travers ses passions et ses rencontres. Lauréate de concours internationaux (Acquaviva delle Fonti, « Piano campus » d’argent), elle se produit en soliste dans des festivals français (Chopin à Nohant, Piano en Saintonge, etc.) aussi bien qu’étrangers (notamment aux Pays-Bas et en Italie). Elle pratique activement la musique de chambre, que ce soit avec le saxophoniste de renommée internationale Christian Wirth, en quintette ou en quatuor avec l’ensemble Forlane qu’elle cofonde ou encore avec la pianiste Yun-Ho Chen. Elles forment ensemble le duo « Y’voir » de deux pianos et piano quatre mains. Après avoir été lauréates de nombreux prix internationaux (Oslo, ARD de Munich), elles poursuivent leur carrière en effectuant des master-class, des concerts et des spectacles orignaux mêlant les arts, en France et en Asie. Delphine s’est formée au CNSMD de Paris auprès d’Hortense Cartier-Bresson, de Claire Désert et d’Erika Guiomar entre autres et a obtenu ses masters de piano, de musique de chambre, de direction de chant et de pédagogie dans cette même institution. Titulaire du certificat d’aptitude, elle mène avec passion son activité de pédagogue en étant professeure de piano et accompagnatrice au CRR de Saint-Maur-des-Fossés et professeure-assistante de piano au CNSM de Lyon.