Terres de Finlande

Terres de Finlande


Magnus Lindberg
Feria

Esa-Pekka Salonen
Concerto pour violon

Entracte

Jean Sibelius
Symphonie n° 1 en mi mineur op.39

direction Case Scaglione
violon R. González-Monjas

Les artistes finlandais tirent leur force et leur intensité du silence, de la suggestion et de leur capacité à créer un espace sonore qui rappelle les immenses contrées faites d’eau et de terre, balayées par la pluie, la neige, la glace et le vent. Longtemps négligée, la culture finlandaise insiste sur l’union entre l’homme et la nature car l’homme s’y sent modeste et petit.

Jean Sibelius est le père fondateur de cette école symphonique. Dans sa Première Symphonie (1899), son inspiration première est la peinture en musique de quatre tableaux : « Le Vent froid qui souffle de la mer », « Le Pin du nord au palmier du sud », « Conte d’hiver » et « Ciel de Jorma ». Il laissera finalement la musique s’exprimer d’elle-même gardant pour lui l’immensité de cet imaginaire pictural.
Sa musique possède un lyrisme épique qui semble clamer au monde qu’un style est né, fait de longues mélodies nostalgiques et d’élans sublimes.

Le Concerto pour violon (2009) d’Esa-Pekka Salonen (né en 1958) est également construit en quatre tableaux qui font référence aux miroitements du son et aux pulsations répétitives (« Mirage », « Pulse I », « Pulse II » et « Adieu »). À la fois poétique et virtuose, son orchestration frappe par son scintillement, comme les rayons de soleil sur la neige.

Dans Feria (1997), Magnus Lindberg (né en 1958) s’inspire des fêtes espagnoles, comme d’un antidote au climat de son pays. Après l’éclat festif et débridé des trompettes apparaît comme une plainte intérieure citant anachroniquement le Lamento d’Ariane de Claudio Monteverdi : une manière pour le compositeur d’ouvrir son voyage dans l’espace à un voyage dans le temps.


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Clé d'écoute avant le concert :
Mardi 14 mars à 18h30
Philharmonie de Paris - Grande salle Pierre Boulez

En partenariat avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

Case Scaglione, a été nommé Directeur musical et chef principal de l’Orchestre national d’Île-de-France en 2019.
Fort d’une belle collaboration artistique avec l’orchestre, il est renouvelé dans ses fonctions jusqu’en août 2026.

Case Scaglione a auparavant été chef associé à l’Orchestre philharmonique de New York et directeur musical du Young Musicians Foundation Debut Orchestra à Los Angeles.
Il est diplômé du Cleveland Institute of Music, du Peabody Institute et de l’Académie de direction d’Aspen où il a reçu le Prix James Conlon.

En Europe, Case Scaglione est l’invité du NDR Elbphilharmonie Orchester à Hambourg, des orchestres philharmoniques de Bruxelles, Liverpool, Czczecin, du Luxembourg, des orchestres symphoniques de Lucerne, Bournemouth, RTVE de Madrid, Castilla y Léon, RTE Dublin, de l’Ulster et du Scottish Chamber Orchestra.

Aux Etats-Unis, il dirige l’Orchestre philharmonique de New York, et les orchestres symphoniques de Houston, Dallas, Detroit, Phoenix, San Diego et Baltimore.

En Asie, il est l’invité régulier de l’Orchestre philharmonique de Hong-Kong, et s’est produit à la tête des orchestres symphoniques de Shanghai, Canton et de l’Orchestre philharmonique de Chine.

Passionné d’opéra, Case Scaglione a fait au printemps 2022 ses débuts à l’Opéra national de Paris avec Elektra de Richard Strauss dans une mise en scène de Robert Carsen.
Il a dirigé également Le Vaisseau fantôme de Wagner à l’Opéra de Massy avec l’Orchestre national d’Île-de -France.

Case Scaglione a dirigé le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn (WKO) au Concertgebouw d’Amsterdam, au Musikverein de Vienne et à la Herkulessaal de Munich. Avec cet orchestre, il a enregistré les symphonies de Carl Ditters von Dittersdorf d’après les Métamorphoses d’Ovide et « Father Copland » avec le clarinettiste Sebastian Manz.

Case Scaglione et l’Orchestre national d’Île-de-France ont enregistré la Symphonie n°3 « Eroica » de Beethoven et un disque Wagner (NoMadMusic) avec la mezzo-soprano Michelle DeYoung et le ténor Simon O’Neill.


Photo © ONDIF / Christophe Urbain


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Chef d’orchestre et violoniste convoité, Roberto González-Monjas réalise une montée rapide et impressionnante sur la scène internationale. Fort d’un talent naturel et d’une vision forte, Roberto présente un subtil mélange de charisme, d’énergie débordante, d’enthousiasme rayonnant et d’intelligence provocatrice. Roberto est à la fois chef d’orchestre et conseiller artistique du Dalasinfoniettan où il a démarré ses fonctions pour la saison 2019-2020.

Roberto fait également partie des musiciens résidents de l’Orquesta Sinfonica de Castilla y Leon dans sa ville natale de Valladolid pour la saison 2019-2020. Dans ce cadre, Roberto dirige l’orchestre de Valladolid, mais joue aussi comme soliste, mène les projets de musique de chambre et prend part aux activités pédagogiques.

Roberto s’est notamment distingué par ses débuts avec le Mozarteumorchester Salzburg, le Camerata Salzburg, le Lahti Symphony Orchestra, l’Orchestre national de Belgique, l’Orchestre national d’Île-de-France, l’Orquesta Sinfónica de Galicia and RTVE Symphony Orchestra. Récemment, certaines premières lui ont valu de se faire immédiatement réinviter, c’était le cas par exemple lors des collaborations avec le Malaysian Philharmonic, l’Ulster Orchestra, l’Orchestre national Bordeaux-Aquitaine et l’Orquesta Joven de la Sinfónica de Galicia.

Passionné par les possibilités qu’offre la musique de chambre, Roberto est un invité régulier des festivals Verbier et Lockenhaus. Il travaille fréquemment avec des chanteurs et instrumentistes comme Ian Bostridge, Yuja Wang, Janine Jansen, Alexander Lonquich, Lisa Batiashvili, Fazil Say, Reinhard Goebel, Thomas Quasthoff, András Schiff ou encore Kit Armstrong.

Plus récemment, Roberto a entrepris plusieurs projets de direction, de Play-Direct et de musique de chambre avec le Musikkollegium Winterthur, comprenant notamment une tournée en Asie avec le clarinettiste Andreas Ottensamer. Passionné par les compositeurs vivants, Roberto s’est associé avec le compositeur Richard Dubugnon pour créer un nouveau Violin Concerto, présenté en mai 2018 avec le Musikkollegium Winterthur.

Dans son engouement pour la transmission des connaissances et le fait de cultiver le potentiel de jeunes musiciens talentueux, Roberto a cofondé l’Iberacademy (Ibero-American Orchestral Academy) en collaboration avec le chef d’orchestre Alejandro Posada. Cette institution vise à créer un modèle d’éducation musicale efficace et durable en Amérique latine. Elle se concentre sur les segments de population les plus vulnérables et soutient de jeunes musiciens extrêmement doués. Basée à Medellín (Colombie), elle est également active en Bolivie, au Pérou, au Chili et à Cuba, offrant parfois à ces élèves des opportunités qui changeront leurs vies. Plus récemment, Roberto a entamé une tournée européenne avec l’Iberacademy Orchestra et en vedette le tenor Rolando Villazón. Ils ont notamment produit des concerts au Lucerne Festival de Pâques et au Mozarteum Stiftung à Salzburg. Roberto exerce aussi comme professeur de violon à la Guildhall School of Music & Drama et participe à de nombreux projets de direction d’orchestre avec le Guildhall School Chamber et l’Orchestre symphonique.

Doté d’un vaste répertoire éclectique, Roberto apprécie un éventail de styles différents qu’il affiche notamment dans un de ses premiers enregistrements avec les Sérénades de W. A. Mozart et Othmar Schoeck, distribué par Claves Records. Les critiques de Gramophone ont écrit à ce sujet : « Parmi toutes ces 64 minutes de musiques, justement arrangées par la quête infinie de Mozart pour un équilibre parfait, le passage pizzicato à la fin de l’Andante est sans doute l’un des plus piquants. Il est admirablement exécuté sous la direction du grand voyageur Roberto González-Monjas. » Partenaire régulier des Berlin Baroque Soloists, Roberto participe en tant que soliste à la version Sony Classical des Brandenburg Concerti de Bach dirigés par Reinhard Goebel.
Roberto a été premier violon à l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia pendant six ans, il est aujourd’hui à la tête du Musikkollegium Winterthur. Il joue un violon de Giuseppe Guarnieri ‘filius Andreae’ de 1710 gracieusement prêté par cinq familles Winterthur et la Rychenberg Stiftung.



Photo © Marco Borggreve 


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