Bal à Vienne

Bal à Vienne

Valses, polkas et autres surprises

direction Emmanuel Tjeknavorian

Vienne a rayonné sur le monde grâce à ses célèbres valses. Tout a commencé au siècle romantique, au moment où la haute société s’est prise de passion pour cette danse à deux, rapprochée, plus sensuelle que les menuets, quadrilles, polkas et autres divertissements de cour, puis de salon. Car la valse fait tournoyer et procure une ivresse élégante ; elle donne le temps d’un tour de piste l’impression de ne plus toucher terre. Si l’on doit à Johann Strauss père d’avoir instauré le premier orchestre viennois de valses à succès, ce sont ses deux fils (Johann et Josef) qui poursuivent son entreprise au point d’entrer en rivalité avec lui. L’aîné (Johann II) reste aujourd’hui le plus célèbre et Le Beau Danube bleu est sa valse vedette.
 
En écoutant attentivement cette musique de danse jouée au concert, on reste toujours subjugué par l’écriture virtuose discrètement confiée à chaque instrument, par la finesse de l’orchestration, par l’alternance rapide des caractères et par la beauté des timbres. Les valses viennoises sont finalement devenues le symbole de la capitale autrichienne, aérienne, noble et élégante, qui continue de faire rêver les peuples du monde entier. Emmanuel Tjeknavorian est né à Vienne, il a grandi dans ce berceau de la musique. Après avoir pratiqué longtemps le violon jusqu’à un très haut niveau, il s’est décidé à diriger les orchestres, avec un succès immédiat, car les musiciens d’orchestre reconnaissent en lui un pair, qui sait jouer sur la bonne corde pour faire danser le public !


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Concert enregistré par Radio Classique

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En partenariat avec le Pôle Sup'93


Les partitions de l'Amour s'éveille de Jeanne Danglas ont été éditées et mises à disposition par le Palazzetto Bru Zane - Centre de Musique Romantique Française

Reconnu comme « talent exceptionnel » (Der Tagesspiegel), le violoniste et chef d’orchestre Emmanuel Tjeknavorian est rapidement devenu l’un des musiciens les plus convoités de sa génération.
Aux temps forts de la saison 19/20, on peut citer ses débuts avec le London Philharmonic Orchestra, le Philharmonia Orchestra, le Konzerthausorchester Berlin, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et le Yomiuri Nippon Symphony Orchestra, ainsi que de nouvelles invitations de la part du St. Petersburg Philharmonic, du Vienna Symphony Orchestra et de l’ORF Vienna Radio Symphony Orchestra. Il joue avec des chefs d’orchestre tels que Alain Altinoglu, Christoph Eschenbach, Jakub Hrůša, Markus Poschner et Yuri Temirkanov. Son statut de plus jeune artiste en résidence du Vienna Musikverein lui vaut l’honneur, durant toute la saison, de pouvoir concevoir son propre cycle dans cette célèbre salle. Il fait par ailleurs partie des « Junge Wilde »à la Konzerthaus Dortmund.

En tant que chef d’orchestre, il débute à la Vienna Konzerthaus avec le Vienna Chamber Orchestra et dirige aussi le Göttinger Symphony Orchestra, le Württembergische Kammerorchester Heilbronn, le Vienna Concert-Verein et l’Albanian Radio Television Symphony Orchestra, qui jouent des symphonies de Schubert, Mendelssohn, Brahms, Tchaïkovski et Mahler.

En février 2020 paraît son second album, qui propose les concertos pour violon de Jean Sibelius et de son père Loris Tjeknavorian, enregistrés avec le Frankfurt Radio Symphony sous la direction de Pablo Gonzales, dans le cadre de son nouveau partenariat exclusif avec Berlin Classics. Son premier album Solo, paru chez Sony Classical, avait été encensé par la critique et avait reçu le prix OPUS Klassic en 2018.

Emmanuel s’est fait remarquer pour la première fois à l’échelle internationale en obtenant le prix de la meilleure interprétation du Concerto pour violon de Sibelius, ainsi que le second prix du Concours international de violon Jean Sibelius en 2015.

Il a reçu des invitations d’orchestres de renommée internationale comme le Gewandhausorchester, le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestra Filarmonica della Scala, le London Symphony Orchestra, le Tonhalle Orchestra Zürich, le Deutsches Symphonie Orchester Berlin, le Helsinki Philharmonic Orchestra, et le National Symphony Orchestra Washington, jouant notamment sous la direction de chefs d’orchestre comme Semyon Bychkov, Riccardo Chailly, Adam Fischer, Edward Gardner, Nicholas Milton, Kristiina Poska, Michael Sanderling et John Storgårds.

Régulièrement invité aux festivals d’été les plus réputés, Emmanuel Tjeknavorian a remporté plusieurs prix, dont le LOTTO Sponsorship Prize du Rheingau Music Festival ainsi que le NORDMETALL-Ensemble Prize du Mecklenburg Vorpommern Festival (avec son partenaire pianiste Maximilian Kromer). Il s’est également produit en concert au Andermatt Swiss Alps Classics, au Enescu Festival, au Grafenegg Festival et au Sankt Gallen Festival. Parmi d’autres temps forts, on peut citer ses représentations à la Mozartwoche à Salzburg et au Festival de Pâques à Aix-en-Provence, où il a joué sur le violon Costa original de Mozart. « Étoile montante » de la European Concert Hall Organisation, « talent exceptionnel » de la Vienna Konzerthaus et « protégé » de la Orpheum Foundation à Zurich, il s’est produit dans les salles de concert les plus prestigieuses d’Europe.

Depuis septembre 2017, il présente sa propre émission de radio « Der Klassik-Tjek » sur Radio Klassik Stephansdom à Vienne. De nombreux médias ont présenté le jeune musicien viennois, dont Titel, Thesen, Temperamente et le Tagesschau (ARD), Capriccio (BR), Kulturzeit (3sat), ORF2 et Stars von morgen avec Rolando Villazon (ARTE).

Né à Vienne en 1995, Emmanuel Tjeknavorian a grandi dans une famille de musiciens. Il a pris ses premières leçons de violon à cinq ans et s’est produit en public pour la première fois deux ans plus tard. Après avoir débuté ses études avec Haykazyan, Mkrtchyan et Winokurow, son principal professeur est, depuis 2011, Gerhard Schulz. En 2014, il a commencé à étudier la direction d’orchestre avec son père, Loris Tjeknavorian, et a participé à des master classes pour jeunes chefs d’orchestre au Royaume-Uni et en Italie.

Emmanuel Tjeknavorian joue sur un violon réalisé à Crémone en 1698 par Antonio Stradivari, généreusement prêté par un mécène de la Beare’s International Violin Society à Londres.

 
Photo @ Oliver Borchert




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