Beethoven 7

Beethoven 7

Beethoven par David Greilsammer

Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano n°3
Symphonie n°7

piano David Greilsammer

Concert symphonique

Réserver

10 février 2026 - 20:00
Paris (75)

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris

Une star du piano nommée Beethoven


Dès les premières mesures jouées par l’orchestre, la magie opère. L’élégance et la profondeur unique de Beethoven fonctionnent à plein dans ce Troisième Concerto qu’il donne en création au piano le 5 avril 1803 à Vienne devant un public en liesse. Avec cette œuvre, le maître de Bönn tourne définitivement le dos à Mozart et Haydn et ouvre la voie à Chopin, Schumann et Brahms. La partie de piano que Beethoven n’avait pas eu le temps de recopier avant la première du concerto nous fait entendre un son puissant dès son entrée. L’instrument pleure et rugit tour à tour, défie et charme l’orchestre et nous laisse sans voix à l’écoute de ses grandes gammes virtuoses qui nous rappellent qu’écrire une telle œuvre était aussi une manière pour Beethoven de prouver au public difficile de la capitale musicale de l’époque qu’il était un compositeur mais aussi un pianiste sans rival.

Une symphonie dansante et photogénique


Quel est le point commun entre une décapotable qui roule le long du front de mer de La Baule et le roi Georges VI réussissant, contre vents et marées, à lire le discours radiophonique d’entrée du Royaume-Uni dans la Seconde Guerre Mondiale ? 
Ces deux scènes de films marquantes de Lola de Jacques Demy et du Discours d’un roi de Tom Hooper nous font entendre le même extrait de la Septième Symphonie (1812) de Beethoven. Son « Allegretto » central, une marche funèbre et fatal dont on ne sort jamais indemne et qui ne doit pas occulter la beauté et l’énergie du reste de cette œuvre que Nietzsche décrivait comme étant une « apothéose de la danse ». Immanquable.



Vainqueur ovationné de la Juilliard Concerto Competition 2004, David Greilsammer a récemment multiplié ses concerts et ses récitals en Europe, en Asie, et sur le continent américain. Il s'est produit dernièrement en soliste au prestigieux Lincoln Center de New York sous la baguette de James Conlon, avec l'Orchestre Symphonique de Jérusalem sous la direction de Sergiu Comissiona, l'Orchestre Symphonique de Haifa, l'Orchestre Symphonique de Minsk et le Barbados Chamber Orchestra. Outre ses récents récitals à Paris, New York et Mexico City, il s'est également produit au Festival de Radio France et Montpellier, aux Concerts ProQuartet du Château de Fontainebleau, au Festival de Musique de Dinard, aux Fêtes Musicales de Savoie, au festival de Piano en Valois, ou encore au Festival Internacional de Música Las Galas. Les engagements de David Greilsammer pour la saison 2005-2006 sont marqués par ses débuts au Japon, sa double prestation au Festival de Sully où il jouera et dirigera un programme exceptionnel d'œuvres de Mozart, une série de concerts au Teatro Verdi de Trieste sous la direction de Daniel Oren, une création mondiale avec le 21st Century Ensemble à Tel-Aviv et Jérusalem, ainsi qu'une tournée avec l'Orchestre National d'Île de France sous la baguette de Yoel Levi. Né à Jérusalem en 1977, David Greilsammer commence ses études de piano à l'âge de six ans au Conservatoire Rubin de Jérusalem. Quelques mois plus tard, il remporte à Tel-Aviv la Bourse de la Fondation Amérique-Israël, qui lui sera attribuée par la suite à plusieurs reprises. Il poursuit ensuite ses études de piano à Florence puis à Paris, et revient en Israël pour y étudier avec le pianiste et chef d'orchestre Yahli Wagman. Après avoir terminé son service militaire en Israël, David Greilsammer est admis en tant qu'étudiant boursier dans la classe de piano de Yoheved Kaplinsky à la Juilliard School de New York. À la suite de ses études de perfectionnement en piano et direction d'orchestre à la Juilliard School, il a suivit l'enseignement intensif du célèbre pianiste américain Richard Goode. Acclamé par la presse et le public comme un artiste unique en son genre, audacieux, et à l'imagination foisonnante, David Greilsammer est passionné par l'innovation, la nouveauté et la création. La saison dernière, il a donné la création américaine du [T[Concerto pour piano et orchestre]T] d'Erwin Schulhoff, compositeur juif tchèque dont l'œuvre considérable fut tragiquement oubliée après sa mort dans un camp de concentration en 1942. Les interprétations et récitals de David Greilsammer ont été diffusés à nombreuses reprises par diverses chaînes de radio et télévision dans le monde, parmi lesquelles la Radio Nationale d'Israël, WQXR New York, France-Musiques, Opus 94-Mexico et Mezzo.
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