Épopées

Épopées


Dimitri Chostakovitch
Tahiti trot

Sergueï Rachmaninov
Concerto pour piano n°3

Sergueï Prokofiev
Symphonie n°5

direction Case Scaglione
piano Federico Colli

Concert symphonique

Réserver

14 janvier 2025 - 20H
Paris (75)

Salle des concerts - Cité de la musique

Autres dates en Île-de-France

Réserver

18 janvier 2025 - 20h30
Alfortville (94)

Le POC

C’est l’œuvre du répertoire pianistique réputée être la plus difficile du monde… Le Troisième Concerto (1909) de Rachmaninov se place en effet au sommet des partitions composées pour le piano, et rares sont ceux qui osent l’affronter, alors qu’il est l’œuvre la plus célèbre de ce compositeur !
Le pianiste italien Federico Colli relève le défi, lui qui a remporté le Premier Prix du Concours Mozart de Salzbourg en 2011 et la Médaille d’or du Concours de Leeds l’année suivante. Rachmaninov avait écrit ce concerto pour lui-même, sans penser qu’il serait seul à pouvoir le jouer à son époque, tellement il était redoutable de difficultés. Il aurait lancé au public à la fin d’un concert donné aux Etats-Unis alors qu’il était en tournée avec cette œuvre : « J’aimerais vous jouer un bis, mais mes doigts ne veulent plus ! ».

Autre géant russe du piano : Serge Prokofiev qui parcourt lui aussi la planète en virtuose pour interpréter ses propres œuvres. On sent son esprit étincelant et son brio jusque dans ses compositions symphoniques. Les musiciens d’orchestre aiment interpréter ses symphonies car le langage musical est brillant et souvent valorisant pour chaque instrument. Esquissée dès l’été 1944, sa Cinquième symphonie (1945) est toute patriotique : elle entend glorifier la victoire sur l’Allemagne et se voit attribuer le prix Staline. Prokofiev estimait qu’il s’agissait de sa meilleure œuvre, une œuvre où il a voulu « chanter l’homme libre et heureux, sa force, sa générosité et la pureté de son âme ». 

Case Scaglione, a été nommé Directeur musical et chef principal de l’Orchestre national d’Île-de-France en 2019.
Fort d’une belle collaboration artistique avec l’orchestre, il est renouvelé dans ses fonctions jusqu’en août 2026.

Case Scaglione a auparavant été chef associé à l’Orchestre philharmonique de New York et directeur musical du Young Musicians Foundation Debut Orchestra à Los Angeles.
Il est diplômé du Cleveland Institute of Music, du Peabody Institute et de l’Académie de direction d’Aspen où il a reçu le Prix James Conlon.

En Europe, Case Scaglione est l’invité du NDR Elbphilharmonie Orchester à Hambourg, des orchestres philharmoniques de Bruxelles, Liverpool, Czczecin, du Luxembourg, des orchestres symphoniques de Lucerne, Bournemouth, RTVE de Madrid, Castilla y Léon, RTE Dublin, de l’Ulster et du Scottish Chamber Orchestra.

Aux Etats-Unis, il dirige l’Orchestre philharmonique de New York, et les orchestres symphoniques de Houston, Dallas, Detroit, Phoenix, San Diego et Baltimore.

En Asie, il est l’invité régulier de l’Orchestre philharmonique de Hong-Kong, et s’est produit à la tête des orchestres symphoniques de Shanghai, Canton et de l’Orchestre philharmonique de Chine.

Passionné d’opéra, Case Scaglione a fait au printemps 2022 ses débuts à l’Opéra national de Paris avec Elektra de Richard Strauss dans une mise en scène de Robert Carsen.
Il a dirigé également Le Vaisseau fantôme de Wagner à l’Opéra de Massy avec l’Orchestre national d’Île-de -France.

Case Scaglione a dirigé le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn (WKO) au Concertgebouw d’Amsterdam, au Musikverein de Vienne et à la Herkulessaal de Munich. Avec cet orchestre, il a enregistré les symphonies de Carl Ditters von Dittersdorf d’après les Métamorphoses d’Ovide et « Father Copland » avec le clarinettiste Sebastian Manz.

Case Scaglione et l’Orchestre national d’Île-de-France ont enregistré la Symphonie n°3 « Eroica » de Beethoven et un disque Wagner (NoMadMusic) avec la mezzo-soprano Michelle DeYoung et le ténor Simon O’Neill.


Photo © ONDIF / Christophe Urbain


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Federico Colli est né à Brescia en Italie en 1988. Il étudie au Conservatoire de Milan, à l’Académie internationale d’Imola et au Mozarteum de Salzbourg. Il remporte le Concours Mozart de Salzbourg en 2011, puis la Médaille d’or au Concours international de Leeds en 2012.

Depuis, Federico Colli a joué avec l’Orchestre du Théâtre Mariinsky et l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, les Philharmonia, Royal Philharmonic, BBC Symphony à Londres, Royal Scottish Symphony, Royal Liverpool Philharmonic, Hallé Manchester, les orchestres de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia à Rome, RAI de Turin, Orchestra della Toscana, Camerata de Salzbourg, Orchestre national de la radio polonaise, RTE National Orchestra Dublin, Orquestra Sinfônica Brasileira, dans des salles telles que les Musikverein et Konzerthaus de Vienne, Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Berlin, Herkulessaal de Munich, Laeiszhalle à Hambourg, Salle Cortot à Paris, Barbican et Southbank Centre à Londres, Royal Concert Hall à Glasgow, Usher Hall à Edimbourg, Auditorium Parco della Musica à Rome, Rudolfinum à Prague, Nikkei Hall à Tokyo.

Federico Colli a collaboré avec les chefs d’orchestre Valery Gergiev, Yuri Temirkanov, Vladimir Ashkenazy, Vasily Petrenko, Juraj Val?uha, Thomas Søndergård, Sakari Oramo, Alan Buribayev, Joji Hattori, Jacek Kaspszyk, Alpesh Chauhan, Sir Mark Elder et Dennis Russell Davis. Plusieurs de ses concerts ont été radiodiffusés ou télévisés (BBC Radio 3, RAI Radio et TV, Mariinsky TV, radios nationales polonaise et autrichienne). Au cours de la saison 2018/2019, Federico est pour la première fois l’invité des Hamburger Symphoniker (Ion Marin), Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz (Lukasz Borowicz), Stamford Symphony Orchestra (débuts américains en concerto), réinvité par le Philharmonia Orchestra (Andrew Nethsingha) et les orchestres philharmoniques Janacek et de Rijeka.

Il fait ses débuts en récital au Lincoln Center de New York, au Konzerhaus de Berlin, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Wigmore Hall à Londres, au Festival de piano de Lucerne ainsi qu’à Séoul. Plus tôt dans l’année, il a joué au Royal Albert Hall à Londres et au Festival de Ravinia. Federico Colli enregistre en exclusivité pour Chandos Records. Un disque de sonates de Scarlatti est sorti en 2018 et a été très chaleureusement accueilli par la presse (“Dans le K.208, un Adagio en la majeur, la musique nous est comme révélée, et Federico Colli atteint un tel degré de délicatesse que c’en est miraculeux". - The Times) et classé parmi les dix meilleurs enregistrements classiques de l’année par le site Presto Classical. Un disque Bach et Bach/Busoni est sorti en janvier 2019 (*****Diapason). Le premier enregistrement solo de Federico Colli, consacré à Beethoven, Scriabine et Moussorgsky, est paru en 2014 chez Champs Hill Records, en même temps que les débuts de l’artiste dans la série internationale de piano du Southbank Centre à Londres. Federico Colli a partagé la scène avec Lang Lang, Martha Argerich, Nelson Freire, Leonidas Kavakos et fait la couverture des magazines Suonare News et Pianist. Le magazine Piano International l’a sélectionné parmi les « trente pianistes de moins de trente ans qui domineront la scène dans les années à venir ». Sa ville natale de Brescia lui a remis la distinction « Grosso d’Argento » en reconnaissance de son mérite artistique.


Photo © Sarah Ferrara




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